La déontologie du thérapeute

Les chartes du praticien

J’adhère aux deux chartes du praticien ci-dessous, et je m’engage à les respecter dans le cadre de mon exercice professionnel.

Charte 1 : Vis à vis de ceux qui le consultent

Laisser le sujet libre de ses choix- A chaque moment le sujet doit rester en libre choix du praticien
qu’il consulte. Il peut, si cela lui semble juste, consulter plusieurs
praticiens, dans la même approche comme dans plusieurs approches
différentes.- Le rendez-vous suivant une séance ne doit pas être systématique,
sauf à la demande du sujet lui-même. Son choix doit être libre en
permanence et sa liberté rester inaliénable.- Une séance ne constitue jamais un engagement pour des séances
suivantes, quelqu'ait été le nombre de séances précédentes (une seule ou
des dizaines).- Le praticien se doit de laisser en permanence cette liberté à
celui qui vient le consulter, mais sans jamais lui donner le sentiment
de "mettre une distance" ou de "l’abandonner".Respecter l’accomplissement en cours- Le praticien est toujours censé accompagner le processus
d’accomplissement en cours chez le sujet, et non de produire une
prétendue aide, venant l’entraver d’une quelconque manière dans la
rencontre ou la réalisation de soi.- Le praticien ne considère jamais un refus comme une résistance,
mais comme l’expression de quelque chose d’important à reconnaître,
permettant d’affiner l’accompagnement du sujet vers lui-même.- Le praticien ne s’attache à aucune théorie dans laquelle devrait «
entrer le sujet ». Il reste dans la souplesse afin de proposer un
accompagnement adapté à la réalité de la personne aidée.Être dans une neutralité chaleureuse et bienveillante- Le praticien est censé ne jamais porter aucun jugement de valeur,
ni envers le sujet aidé, ni envers ses proches, quand bien même ceux-ci
sont source de tourment.- Le praticien est censé ne jamais inciter à la moindre distance
d’avec des proches, qu’il s’agisse de parents, d’enfants, de conjoints,
quand bien même ceux-ci sont source de tourment. Même quand une distance
physique de sécurité est nécessaire, du fait que ce proche a un
comportement dangereux dont il doit répondre juridiquement, tout en
respectant la loi, le praticien est sensé ne pas induire de la distance
psychologique.- Le praticien est censé n’inciter ni au reproche, ni à la haine,
ni au pardon, mais il se doit d’accompagner le sujet vers ce qui se
manifeste en lui, vers ce qui lui permet de se constituer, de s’affirmer
et de se trouver dans un apaisement susceptible de ne causer aucun tort
à qui que ce soit. S’il est évident qu’il ne peut y avoir d’apaisement
tant qu’il y a de la haine, l’éradication maladroite et prématurée de
celle-ci peut constituer une violence néfaste pour le sujet.

Charte 2 : Vis à vis des autres praticiens

A propos de sa compétenceLe praticien a aussi une responsabilité de l'image de la profession vis à vis de ses confrères.- Un praticien proposant de l’aide en maïeusthésie a reçu une
formation lui permettant d’exercer avec les compétences requises. Il a
suivi des cours, reçu des séances de thérapie personnelle. Il suit aussi
une supervision soutenue au début de son activité de praticien (séances
qui peuvent ensuite être plus espacées au fur et à mesure de son
expérience).- Le praticien, pour s’occuper correctement des sujets qu’il
accompagne, est sensé aussi s’occuper de lui-même, concernant son
cheminement personnel. Il n’est pas concevable d’aider autrui sans
prendre soin de son propre équilibre.- Il ne s’agit cependant pas là pour le praticien d’aboutir à une
sorte de perfection personnelle, mais simplement d’être en cheminement.
Un praticien qui se considérerait comme « ayant tout vu » et « devenu
parfait » serait en fait dangereux.Attitude vis-à-vis des confrères- Le praticien est prêt à collaborer avec tout autre praticien de
toute autre méthode thérapeutique dans le projet d’une aide
psychologique de qualité envers le sujet venu le consulter.- Le praticien reste ouvert aux autres approches exercées par ses
confrères, même s’il reste circonspect envers les approches dont les
principes viennent en opposition avec ceux de la maïeusthésie.- Le praticien est censé ne jamais se positionner comme étant celui
qui peut apporter une aide exclusive qui entraverait la possibilité à
celui qui le consulte de se faire aider par d’autres confrères, qu’il
s’agisse de praticiens en maïeusthésie ou dans toute autre approche.- Le praticien reste dans un esprit de recherche permettant
d’intégrer d’autres approches et d’enrichir le champ de la maïeusthésie
et partagera le fruit de ses avancées avec ses confrères.Attitude vis-à-vis de la confidentialité- Le praticien a un devoir de confidentialité sur le contenu des
propos de ceux qui viennent le consulter. Rien de ce qui lui a été
confié ne peut être rapporté à qui que ce soit, sauf de façon anonyme,
sans qu’on puisse rapprocher cela d’une personne en particulier. Cette
confidentialité concerne le fait de ne rien rapporter "de façon non
anonyme", à des étrangers, à des membres de la famille, à un conjoint,
ou même à un confrère.- Nous trouverons une exception à la confidentialité quand il y a
accord, de la part de celui qui consulte, pour que son propos soit
rapporté nommément, par exemple pour transmettre des informations à un
autre praticien qu’il doit consulter.- Une autre exception se fera en cas de danger majeur, dans des
situations juridiques où la loi ne permet pas la confidentialité, tant
par respect de la loi, que par éthique.- Les fichiers clientèle, et surtout les dossiers, doivent être sécurisés d'une façon suffisante.

Les chartes du praticien

J’adhère aux deux chartes du praticien ci-dessous, et je m’engage à les respecter dans le cadre de mon exercice professionnel.

Charte 1 : Vis à vis de ceux qui le consultent

Laisser le sujet libre de ses choix- A chaque moment le sujet doit rester en libre choix du praticien
qu’il consulte. Il peut, si cela lui semble juste, consulter plusieurs
praticiens, dans la même approche comme dans plusieurs approches
différentes.- Le rendez-vous suivant une séance ne doit pas être systématique,
sauf à la demande du sujet lui-même. Son choix doit être libre en
permanence et sa liberté rester inaliénable.- Une séance ne constitue jamais un engagement pour des séances
suivantes, quelqu'ait été le nombre de séances précédentes (une seule ou
des dizaines).- Le praticien se doit de laisser en permanence cette liberté à
celui qui vient le consulter, mais sans jamais lui donner le sentiment
de "mettre une distance" ou de "l’abandonner".Respecter l’accomplissement en cours- Le praticien est toujours censé accompagner le processus
d’accomplissement en cours chez le sujet, et non de produire une
prétendue aide, venant l’entraver d’une quelconque manière dans la
rencontre ou la réalisation de soi.- Le praticien ne considère jamais un refus comme une résistance,
mais comme l’expression de quelque chose d’important à reconnaître,
permettant d’affiner l’accompagnement du sujet vers lui-même.- Le praticien ne s’attache à aucune théorie dans laquelle devrait «
entrer le sujet ». Il reste dans la souplesse afin de proposer un
accompagnement adapté à la réalité de la personne aidée.Être dans une neutralité chaleureuse et bienveillante- Le praticien est censé ne jamais porter aucun jugement de valeur,
ni envers le sujet aidé, ni envers ses proches, quand bien même ceux-ci
sont source de tourment.- Le praticien est censé ne jamais inciter à la moindre distance
d’avec des proches, qu’il s’agisse de parents, d’enfants, de conjoints,
quand bien même ceux-ci sont source de tourment. Même quand une distance
physique de sécurité est nécessaire, du fait que ce proche a un
comportement dangereux dont il doit répondre juridiquement, tout en
respectant la loi, le praticien est sensé ne pas induire de la distance
psychologique.- Le praticien est censé n’inciter ni au reproche, ni à la haine,
ni au pardon, mais il se doit d’accompagner le sujet vers ce qui se
manifeste en lui, vers ce qui lui permet de se constituer, de s’affirmer
et de se trouver dans un apaisement susceptible de ne causer aucun tort
à qui que ce soit. S’il est évident qu’il ne peut y avoir d’apaisement
tant qu’il y a de la haine, l’éradication maladroite et prématurée de
celle-ci peut constituer une violence néfaste pour le sujet.

Charte 2 : Vis à vis des autres praticiens

A propos de sa compétenceLe praticien a aussi une responsabilité de l'image de la profession vis à vis de ses confrères.- Un praticien proposant de l’aide en maïeusthésie a reçu une
formation lui permettant d’exercer avec les compétences requises. Il a
suivi des cours, reçu des séances de thérapie personnelle. Il suit aussi
une supervision soutenue au début de son activité de praticien (séances
qui peuvent ensuite être plus espacées au fur et à mesure de son
expérience).- Le praticien, pour s’occuper correctement des sujets qu’il
accompagne, est sensé aussi s’occuper de lui-même, concernant son
cheminement personnel. Il n’est pas concevable d’aider autrui sans
prendre soin de son propre équilibre.- Il ne s’agit cependant pas là pour le praticien d’aboutir à une
sorte de perfection personnelle, mais simplement d’être en cheminement.
Un praticien qui se considérerait comme « ayant tout vu » et « devenu
parfait » serait en fait dangereux.Attitude vis-à-vis des confrères- Le praticien est prêt à collaborer avec tout autre praticien de
toute autre méthode thérapeutique dans le projet d’une aide
psychologique de qualité envers le sujet venu le consulter.- Le praticien reste ouvert aux autres approches exercées par ses
confrères, même s’il reste circonspect envers les approches dont les
principes viennent en opposition avec ceux de la maïeusthésie.- Le praticien est censé ne jamais se positionner comme étant celui
qui peut apporter une aide exclusive qui entraverait la possibilité à
celui qui le consulte de se faire aider par d’autres confrères, qu’il
s’agisse de praticiens en maïeusthésie ou dans toute autre approche.- Le praticien reste dans un esprit de recherche permettant
d’intégrer d’autres approches et d’enrichir le champ de la maïeusthésie
et partagera le fruit de ses avancées avec ses confrères.Attitude vis-à-vis de la confidentialité- Le praticien a un devoir de confidentialité sur le contenu des
propos de ceux qui viennent le consulter. Rien de ce qui lui a été
confié ne peut être rapporté à qui que ce soit, sauf de façon anonyme,
sans qu’on puisse rapprocher cela d’une personne en particulier. Cette
confidentialité concerne le fait de ne rien rapporter "de façon non
anonyme", à des étrangers, à des membres de la famille, à un conjoint,
ou même à un confrère.- Nous trouverons une exception à la confidentialité quand il y a
accord, de la part de celui qui consulte, pour que son propos soit
rapporté nommément, par exemple pour transmettre des informations à un
autre praticien qu’il doit consulter.- Une autre exception se fera en cas de danger majeur, dans des
situations juridiques où la loi ne permet pas la confidentialité, tant
par respect de la loi, que par éthique.- Les fichiers clientèle, et surtout les dossiers, doivent être sécurisés d'une façon suffisante.